LYRIC

Elle a de ces lumières au fond des yeux 
Qui rendent aveugle ou amoureux 
Elle a des gestes de parfum 
Qui rendent bête ou rendent chien 
Mais si lointaine dans son cœur 
Pour moi c’est sûr, elle est d’ailleurs 

Elle a de ces manières de ne rien dire 
Qui parlent au bout des souvenirs 
Cette manière de traverser 
Quand elle s’en va chez le boucher 
Quand elle arrive à ma hauteur 
Pour moi c’est sûr, elle est d’ailleurs 

Et moi je suis tombé en esclavage 
De ce sourire, de ce visage 
Et je lui dis « emmène-moi »
Et moi je suis prêt à tous les sillages 
Vers d’autres lieux, d’autres rivages 
Mais elle passe et ne répond pas 
Les mots pour elle sont sans valeur 
Pour moi c’est sûr, elle est d’ailleurs 

Elle a ces longues mains de dentellière 
À damner l’âme d’un Vermeer 
Cette silhouette vénitienne 
Quand elle se penche à ses persiennes 
Ce geste je le sais par cœur
Pour moi c’est sûr, elle est d’ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis « emmène-moi »
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d’autres lieux, d’autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas
L’amour pour elle est sans valeur
Pour moi c’est sûr, elle est d’ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis « emmène-moi »
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d’autres lieux, d’autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis « emmène-moi »
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d’autres lieux, d’autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas

 

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Rémi

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