LYRIC

Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse 
Je reprends l’avenue vers l’école
Mon cartable est bourré de coups de poing

Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon païs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant
L’église Saint-Sernin illumine le soir

D’une fleur de corail que le soleil arrose
C’est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir
C’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?
Voici le Capitole, j’y arrête mes pas

Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J’entends encore l’écho de la voix de papa
C’était en ce temps-là mon seul chanteur de blues
Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut
À Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

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Rémi

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  1. rance

    19 février 2021 at 23 h 21 min

    bonjour Rémi,
    J’entends clairement ‘D’une fleur de corail » et non « une » Idem dans la verison de nathalie dessay

    • Rémi

      19 février 2021 at 23 h 28 min

      Dans la version de Nougaro aussi du coup, merci beaucoup et désolé, je modifie ça !

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