LYRIC

Moi j’essuie les verres au fond du café
J’ai bien trop à faire pour pouvoir rêver
Et dans ce décor banal à pleurer
Il me semble encore les voir arriver

Ils sont arrivés
Se tenant par la main
L’air émerveillé
De deux chérubins
Portant le soleil
Ils ont demandé
D’une voix tranquille
Un toit pour s’aimer
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Qu’ils ont regardé
D’un air attendri
La chambre d’hôtel
Au papier jauni
Et quand j’ai fermé
La porte sur eux
Y avait tant d’soleil
Au fond de leurs yeux
Que ça m’a fait mal
Que ça m’a fait mal

Moi j’essuie les verres au fond du café
J’ai bien trop à faire pour pouvoir rêver
Et dans ce décor banal à pleurer
C’est corps contre corps qu’on les a trouvés

On les a trouvés
Se tenant par la main
Les yeux refermés
Vers d’autres matins
Remplis de soleil
On les a couchés
Unis et tranquilles
Dans un lit creusé
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Avoir refermé
Dans le petit jour
La chambre d’hôtel
Des amants d’un jour
Mais ils m’ont planté
Tout au fond du cœur
Un bout de leur soleil
Et tant de couleurs
Que ça me fait mal
Que ça me fait mal

Moi j’essuie les verres au fond du café
J’ai bien trop à faire pour pouvoir rêver
Et dans ce décor banal à pleurer
Y a toujours dehors la chambre à louer

Added by

Rémi

SHARE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *