LYRIC

Il suffirait de presque rien,
Peut-être dix années de moins,
Pour que je te dise je t’aime
Que je te prenne par la main
Pour t’emmener à Saint-Germain,
T’offrir un autre café crème.

Mais pourquoi faire du cinéma,
Fillette allons regarde-moi,
Et vois les rides qui nous séparent.
À quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit,
Toi-même ferais semblant d’y croire.

Vraiment de quoi aurions-nous l’air ? (156 mots)
J’entends déjà les commentaires,
« Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire
Elle au printemps, lui en hiver ».

Il suffirait de presque rien,
Pourtant personne tu le sais bien,
Ne repasse par sa jeunesse.
Ne sois pas stupide et comprends,
Si j’avais comme toi 20 ans,
Je te couvrirais de promesses.

Allons bon voilà ton sourire,
Qui tourne à l’eau et qui chavire,
Je ne veux pas que tu sois triste.
Imagine ta vie demain,
Tout à côté d’un clown en train,
De faire son dernier tour de piste.

Vraiment de quoi aurais-tu l’air ?
J’entends déjà les commentaires,
« Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire ?
Elle au printemps, lui en hiver ».

C’est un autre que moi demain,
Qui t’emmènera à Saint-Germain
Prendre le premier café crème.
Il suffisait de presque rien,
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise « Je t’aime »

 

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Rémi

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