LYRIC

Petit portoricain, bien intégré quasiment new-yorkais
Dans mon building tout de verre et d’acier
Je prends mon job, un rail de coke, un café
Petite fille afghane, de l’autre côté de la terre
Jamais entendu parler de Manhattan
Mon quotidien c’est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

Un 747, s’est explosé dans mes fenêtres
Mon ciel si bleu est devenu orage
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

So long, adieu mon rêve Américain
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t’imposaient l’Islam des tyrans
Ceux-là ont-ils jamais lu le Coran?

Suis redevenu poussière (Attention : modification de paroles le 9 novembre 2020)
Je serai pas maître de l’univers
Ce pays que j’aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d’argile?

Les dieux, les religions
Les guerres de civilisation
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations
Feront toujours de nous de la chair à canon

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

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Rémi

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