LYRIC
Cette lettre que je t’envoie,
Dieu seul sait quand tu la recevras,
Au fin fond de l’hémisphère,
Où les saisons tournent à l’envers.
Quelle idée, ma douce Hélène,
De t’exiler aux îles des Kerguelen.
Hélène, si je t’écris,
Aux Kerguelen, c’est parce qu’ici,
Sans le savoir, tu as laissé quelqu’un qui t’aime
Hélène.
Hélène j’ai froid au cœur,
De mon côté de l’équateur,
Aux antipodes, as-tu trouvé quelqu’un qui t’aime,
Hélène.
Moi et la géographie,
On est devenus bons amis,
Et je passe des heures entières,
Tout seul devant le planisphère.
Mais de ton île, je ne sais rien,
Sinon qu’elle est dans l’océan indien.
Hélène, si mon appel,
Arrive jusqu’à ton archipel,
Par le premier courrier, donne-moi des nouvelles,
Hélène, je t’aime.
Hélène, ça rime à quoi,
De vivre au sud pour avoir froid,
Et de passer l’été comme en hiver,
Hélène, je t’aime.
Hélène, si je t’écris,
Aux Kerguelen, c’est parce qu’ici,
Sans le savoir, tu as laissé quelqu’un qui t’aime,
Hélène.
Hélène, si mon appel,
Arrive jusqu’à ton archipel,
Par le premier courrier, donne-moi des nouvelles,
Hélène, je t’aime.
Hélène, si je t’écris,
Aux Kerguelen, c’est parce qu’ici,
Sans le savoir,
Tu as laissé quelqu’un qui t’aime, Hélène.
Hélène, si je t’écris,
Aux Kerguelen, c’est parce qu’ici,
Sans le savoir,
Tu as laissé quelqu’un qui t’aime, Hélène.
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