LYRIC
C’est vrai que dans ses draps fourbus
Jusqu’aux aurores à l’inconnu
Elle a roulé à demi-nue
Son corps de bras en bras tendus
C’est vrai qu’au vent de ses cheveux
À ses parfums de safran bleu
Elle a brûlé à petit feu
Sa liberté manière de jeu oh oh oh
Elle a dans son regard
Un reste d’étendard
L’ombre d’un corbillard
Que poussent des pillards
Moi je l’ai tant aimée
Tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l’ai adorée
Oh adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C’est vrai qu’au bord de ses écarts
Ses yeux froissés sont en retard
Quand sonne l’heure de leur départ
Ou d’un sourire ou d’un regard
Elle a le corps ouvert
aux rives adultères
À la caresse amère
des amours passagères
Moi je l’ai tant aimée
Tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l’ai adorée
Oh adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C’est vrai qu’elle a donné souvent
Des nuits, des rêves éblouissants
Moi je l’ai tant aimée
Tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Et moi je l’ai adorée
Oh adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
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