LYRIC
Passée la folie des grandeurs
L’envie de jouer les grands seigneurs
Passée l’ivresse passée l’ardeur
Quand les fruits n’ont plus de saveur
Revenu de sept ans d’malheur
D’un accouchement dans la douleur
Lassé de mentir et faire l’acteur
Quand on n’est plus à la hauteur
Restent les murs porteurs des amis en béton
Un frère une petite sœur pour voir à l’horizon
Restent les murs porteurs pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs ou vaincre ses démons
Des promesses la main sur le cœur
Plus fort que d’être le meilleur
Perdu dans le collimateur
Qu’on soit soldat ou déserteur
Des candy gravés dans le cœur
Des milliers d’heures de vol au compteur
Des beaux discours des beaux parleurs
Qu’on soit dans le flou ou dans l’erreur
Restent les murs porteurs des amis en béton
Un frère ou une grande sœur pour voir à l’horizon
Restent les murs porteurs pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs ou vaincre ses démons
De jouer les durs les cascadeurs
Des souvenirs hauts en couleur
De l’utopie d’un monde meilleur
De tout ce qu’on a appris par cœur
Restent les murs porteurs pour se couper du vent
Pour tenir la longueur faire face aux tremblements
Restent les murs porteurs pour s’abriter du froid
Pour conjurer le malheur et retrouver sa voix
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