LYRIC
Qu’on me donne l’obscurité puis la lumière
Qu’on me donne la faim, la soif puis un festin
Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin!
Qu’on me donne la peine pour que j’aime dormir
Qu’on me donne le froid pour que j’aime la flamme
Pour que j’aime ma terre, qu’on me donne l’exil
Et qu’on m’enferme un an pour rêver à des femmes!
On m’a trop donné bien avant l’envie, j’ai oublié des rêves et des mercis (*)
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir, et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie
L’envie d’avoir envie qu’on rallume ma vie!
Qu’on me donne la haine pour que j’aime l’amour
La solitude aussi pour que j’aime les gens
Pour que j’aime le silence, qu’on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l’argent
Pour que j’aime être sain, vaincre la maladie
Qu’on me donne la nuit pour que j’aime le jour
Qu’on me donne le jour pour que j’aime la nuit
Pour que j’aime aujourd’hui oublier les « toujours »
On m’a trop donné bien avant l’envie, j’ai oublié des rêves et des mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir, et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie
L’envie d’avoir envie, qu’on rallume ma vie, oh!
On m’a trop donné bien avant l’envie, j’ai oublié des rêves et des mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir, et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie
L’envie d’avoir envie, qu’on rallume ma vie
Qu’on me donne l’envie
L’envie d’avoir envie, qu’on rallume ma vie
(*) Préalablement « les rêves et les merci », aujourd’hui « des rêves et des mercis »
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