LYRIC
L’impudeur des sentiments
Ça ne m’excite pas
Y a comme un pas
Un paravent entre elle et moi
Comme un parallèle
Entre moi et elle
Dis après quoi on court ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Dis est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Anti-cantique des quantités
Occident oxydé
Essoufflé j’avoue j’ai envie
D’une arrivée sublime
Avant de m’écrouler dans tes ruines
Dis après quoi on court ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Est-ce que c’est ça ?
Ce cercle qui semblait naître de toi,
Comme le reflet naît d’un rayon direct
Après que mes yeux l’eurent considérés quelques temps
Me parut se peindre en lui-même
De la propre couleur de l’effigie humaine
D’où il advient que ma vie toute entière
S ‘attacha sur lui
L’impudeur des sentiments,
Ça ne m’excite pas.
(Est-ce que c’est ça ?)
Anti-quantique des quantités,
Occident oxydé.
(Est-ce que c’est ça ?)
Essoufflé, j’avoue j’ai envie,
D’une arrivée sublime.
La puissance manque tout à fait à la haute conception
Mais déjà mon désir et ma volonté
Comme deux roues soumises à la même impulsion
Se portaient ailleurs
Dirigées par l’Amour
Qui met en mouvement le Soleil
Et les autres étoiles.
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