LYRIC
C’était tout juste après la guerre, dans un p’tit bal qu’avait souffert.
Sur une piste de misère, y en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats, ils dansaient dans ce p’tit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait… Qui s’appelait… Qui s’appelait…
Non! Je n’me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens, c’est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d’eux.
Y avait tant d’insouciance dans leurs gestes émus
Alors quelle importance, le nom du bal perdu?
Non! Je n’me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens, c’est qu’ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux, et c’était bien… Et c’était bien…
Ils buvaient dans le même verre, toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière d’être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats, ils souriaient dans ce p’tit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait… Qui s’appelait… Qui s’appelait…
Non! Je n’me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens, c’est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d’eux.
Y avait tant d’insouciance dans leurs gestes émus
Alors quelle importance, le nom du bal perdu?
Non! J’ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens, c’est qu’ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux, et c’était bien… Et c’était bien…
Et puis, quand l’accordéoniste s’est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste, sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste, ce petit bal qui s’appelait
Qui s’appelait… Qui s’appelait… Qui s’appelait…
Non! Je n’me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens, c’est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d’eux.
Y avait tant de lumière avec eux dans la rue
Alors la belle affaire, le nom du bal perdu!
Non! Je n’me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens, c’est qu’on était heureux
Les yeux au fond des yeux, et c’était bien… Et c’était bien…
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