LYRIC
Les filles c’est rien que des pleureuses
Et nous préférions vivre en bande
De petites excursions foireuses dans les galeries marchandes
Elle admirait notre petit monde
Ce petit air de même pas peur
Nous a tapé une de ces blondes
Qu’on fume à la Gary Cooper, à la Gary Cooper
Je ne sais plus qui de nous la siffle
J’oublierai jamais sa réponse
Trois pas vers nous et une gifle
Sans un coup de semonce
Nous avions le regard par terre
Qui a jamais vu de femmes nues
Du sang nouveau dans nos artères
Et comme ça elle est devenue
La fille de la bande
La fille de la bande
Mais une bande d’imbéciles heureux
Et bien sûr amoureux
La ville qu’est si grande
Est devenue notre terrain de jeux
Et bien sûr dangereux
Mais les filles c’est loin d’être des peureuses
Et nous p’tits voleurs de cabas
Nos têtes brûlées mais heureuses
Ont enfilé ses bas
Ce fut l’épreuve de la Place Vendôme
Et du gang des ferrailleurs
De quoi offrir à notre môme
Une vie à la Goldwyn Mayer, à la Goldwyn Mayer
La fille de la bande
Mais une bande d’imbéciles heureux
Et bien sûr amoureux
La ville qu’est si grande
Est devenue notre terrain de jeux
Et bien sûr dangereux
On aurait dû voir que les dorures
Qu’on accrochait à son vison
Faisaient le bruit de ces serrures qui ferment les prisons
Bien sûr la cellule est austère
Mais nous avons cette cover-girl
Qui nous regarde dans son poster
Mais est-ce vraiment Katherine Hepburn ou la fille de la bande
La fille de la bande
Mais une bande d’imbéciles heureux
Et bien sûr amoureux
La ville qu’est si grande
Est devenue notre terrain de jeux
Et bien sûr dangereux
La fille de la bande
Mais une bande d’imbéciles heureux
Et bien sûr amoureux
La ville qu’est si grande
Est devenue notre terrain de jeux
Et bien sûr dangereux
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